FAIM À LA MAISON : 1 Canadien sur 7 est en insécurité alimentaire pendant la COVID-19

Pendant la pandémie de COVID-19, la faim et l'insécurité alimentaire ont grimpé dans le monde entier et au Canada.

Les membres de notre communauté d'un bout à l'autre du pays disent que la nourriture ne dure pas avant qu'il y ait de l'argent pour en acheter davantage. D'autres souffrent de la faim parce qu'ils ont perdu leur emploi et qu'ils n'ont pas d'argent pour acheter de la nourriture. Certains Canadiens craignent de pouvoir se nourrir eux-mêmes et leurs enfants avec des repas équilibrés ou variés.

Au cours des deux premiers mois de la pandémie, Le Canada a perdu près de 3 millions d'emplois et l'insécurité alimentaire a bondi de 39 %.

D'ici l'été 2020, un Canadien sur sept a souffert d'insécurité alimentaire dans les 30 jours. Cela représente environ cinq millions de personnes qui ont du mal à manger ou à acheter de la nourriture pour elles-mêmes et leur famille, et qui souffrent de la faim chaque mois.

Les Canadiens qui sont vulnérables à l'insécurité alimentaire pendant la COVID-19

Selon Statistique Canada, une estimation sur sept est prudente. Il sous-représente certaines populations qui sont plus vulnérables à l'insécurité alimentaire. Ils donnent des exemples de ceux qui sont divorcés, veufs ou séparés, des locataires et de ceux qui travaillent dans des industries où :

il est impossible de travailler à domicile.

Malheureusement, nous savons également que l'insécurité alimentaire est représentée de manière disproportionnée dans les communautés à faible revenu, le BIPOC et les collectivités nordiques du Canada.

HUNGER AT HOME: 1 in 7 Canadians are food insecure during COVID

De même, les Canadiens vivant dans des ménages avec enfants sont plus susceptibles (19,2 %) de souffrir d'insécurité alimentaire que ceux qui n'en ont pas (12,2 %). Les personnes ayant des enfants sont plus susceptibles de s'inquiéter du manque de nourriture ou d'avoir les moyens de manger des repas équilibrés.

Les Canadiens qui ont quitté leur emploi en raison de la COVID (pour des mises à pied, la fermeture d'une entreprise ou des raisons personnelles) étaient presque trois fois plus de risques d'insécurité alimentaire plutôt que ceux qui ont travaillé. La perte d'emploi généralisée et la réduction des heures de travail ont déclenché une instabilité financière pour de nombreuses personnes

Canadiens. Bien entendu, cela a de nombreuses répercussions au-delà de la faim, y compris des risques pour la santé physique et mentale.

L'insécurité alimentaire au Canada avant la pandémie

Bien que le Canada ait connu une augmentation inquiétante de la faim cette année, l'insécurité alimentaire est une réalité pour beaucoup.

HUNGER AT HOME: 1 in 7 Canadians are food insecure during COVID

Selon le Centres alimentaires communautaires du Canada (CFCC), on estime que 4,5 millions de Canadiens étaient en situation d'insécurité alimentaire avant la COVID. Statistique Canada de 2017-2018 a constaté que 8,8 % des ménages canadiens, soit environ 1,2 million, souffrent d'insécurité alimentaire modérée ou grave en raison de contraintes financières.

L'insécurité alimentaire modérée se produit lorsque les individus ont des difficultés avec la qualité et la quantité de nourriture consommée. Ils peuvent avoir du mal à se nourrir ou à nourrir leurs enfants avec une alimentation équilibrée et variée, par exemple. Par contre, l'insécurité alimentaire grave se produit lorsqu'il y a une perturbation des habitudes alimentaires ou une diminution de l'apport alimentaire. Ces deux circonstances peuvent causer un large éventail de problèmes de santé, allant d'une mauvaise santé physique à des problèmes mentaux tels que la dépression et la détresse.

La faim à la maison : Apporter de la bonne nourriture aux Canadiens qui en ont besoin

Le 16 octobre 2020 était la Journée mondiale de l'alimentation.

Nous savons que les gens luttent chaque jour pour avoir accès à des aliments bons, sains et nourrissants. La pandémie a exacerbé le problème, mais n'en est nullement la cause. La faim existe partout dans le monde et au pays, et elle ne fait qu'empirer.

PDG de Second Harvest Lori Nikkel a été honorée en tant que héros culinaires par le Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation. « Au cours des premières semaines de la COVID-19 », a-t-elle déclaré en entrevue, « où il n'y avait rien dans les épiceries, chaque Canadien, à ce moment-là, se sentait vraiment en insécurité alimentaire et très effrayé. Gérer la peur était probablement la partie la plus importante — expliquer aux gens que la chaîne d'approvisionnement est bonne. »

Il y a plus qu'assez de nourriture pour nourrir tout le monde, il s'agit donc d'établir ce lien. » Second Harvest travaille d'arrache-pied pour établir ce lien entre les bons excédents alimentaires qui pourraient autrement être gaspillés et les communautés en situation d'insécurité alimentaire partout au Canada.

 La recherche de Second Harvest identifie plus de 100 mesures visant à réduire le gaspillage alimentaire et à soutenir les collectivités.

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